mercredi 2 novembre 2005

Configuration de Suse


Configuration de Suse

Suse est pleinement fonctionnelle après son installation. Voici quelques opérations pour rendre cette distribution encore plus agréable à l'utilisation, plus rapide et moins énergivore au niveau de la mémoire vive.

Ajout de source d'installation

Dans yast, allez dans système et changez le support d'installation. Les sources présentés dans cet articles sont pour la 10.2.Afin de ne pas saturé la bande passante des serveur de suse, il est conseillé de prendre un site mirroir. Sélectionnez une source près de chez vous, les addresses devant être ajouté dans yast sont: Installation Repository et Addon-NonOSS-Installation Repository. La première équivaut au dvd en plus de quelques programme. L'autre source contient des logiciels propriétaire tel que real player, flash...Ce lien ainsi que celuici contient quelques sources qui sont utilisé plus bas. Ces sites possèdent aussi les liens pour les anciennes version de suse.
N'oubliez pas que l'ordre dans lesquelles sont affiché les sources dans Yast est importante. Si vous avez deux sources qui propose des logiciels similaires, ils est fort probable que ce soit la première qui soit utilisé

Mise à jour de kde

Cette source permet d'obtenir les toutes dernières versions des logiciels de Kde. Ils sont fait par l'équipe de Novell.
  Protocole: http
  Source: software.opensuse.org/
  Répertoire: download/KDE:/KDE3/openSUSE_10.2
  Protocole: http
  Source: software.opensuse.org/
  Répertoire: download/KDE:/Backports/openSUSE_10.2/
Une autre source est disponible, mais non maintenant par les employés de Novelle, donc rien ne garantie qu'ils ne causeront pas problème
  Protocole: http
  Source: software.opensuse.org/
  Répertoire: download/KDE:/Community/openSUSE_10.2/

Multimédia

À moins de prendre la version dvd, aucun support des mp3 n'est inclus. Avec le dvd, real player est inclus. Afin de remédier à la situation, il est nécessaire d'ajoute la source packman.
  Protocole: ftp
  souce: packman.iu-bremen.de
  Répertoire: suse/10.2

La source packman doit être ajouté afin de pouvoir écouter des films.Les fichier libdvdread,libdvdnav et kaffeine rendue disponible par Suse sont convenable. Les fichiers libxine1 et w32codec-all sont disponibles via la source de packman. Il faut en plus se procurer les fichiers libdvdcss2, libdvdplay qui sont disponible sur le site de videolan. La version k3b, logiciel de gravure, provenant de packman gère aussi les mp3 et autre type de format musicaux. Si vous l'utilisez pas cette version, vous ne serez pas en mesure de graver des mp3, ogg... sur des cd. Cette version les décodes à la volée
libdvdcss2 est disponible ici et libdvdplay est disponible ici. Il suffit de double cliquer sur le fichier pour l'installer, sinon rpm -i nom_du_fichier permettra de le faire en monde console.
Avant d'installer un logiciel via yast, sélectionner toujours vérification automatique. Ainsi si des problèmes de dépendances surviennent, vous en serez avisé.

Matériel et logiciel

KDE

Par défaut, les dimensions du menu de KDE sont par défaut assez grandes, il en résulte un menu très large et haut. Changer la valeur de MenuEntryHeight du fichier /home/nom_usager/.kde/share/config/kickerrc.
[menus]
  MenuEntryHeight=32
Diminuez la valeur.

Augmentez la vitesse sur internet

Par défaut, ipv6 est activé sous Suse. Vous pouvez le désactiver. Allez dans yast, système et finalement éditeur pour fichier /etc/sysconfig.
Faite une recherche sur: ipv6
Quelques variables devraient être trouvées. KDE_USE_IPV6, IPV6_PRIVACY, IPV6_FORWARD doivent être à no.
Dans le fichier: /etc/modprobe.conf ajouter un # devant les lignes contenant ipv6. Les lignes seront ainsi en commentaires.

Module

De nombreux modules sont chargés, certains ne sont pas utiles à tous. Regardez dans le fichier /etc/modprobe.conf et mettez ceux en commentaire qui vous semble inutile (3dfx, bluetooth...)

Ajout et supression logiciel

Le logiciel KdirStat indique graphiquement ce qui prend de la place, findutils-locate (index les fichiers), flash-player et Java. Si vous avez un peu d'expérience, vous pouvez passer quelque temps à regarder les logiciels que vous ne vous servirais pas, effacez avec yast. Une installation de base installe beaucoup de logiciels que nous n’utilisons pas nécessairement.

Pare-feux

Dans yast au niveau du pare-feu, si vous comptez accéder à votre machine à distance, activer ssh pour la zone externe.

Processeur

Vous pouvez mettre la variable CPUFREQD_MODULE du fichier /etc/sysconfig/powersave/cpufreq à off si vous n'avez pas un processeur qui ajuste sa fréquence.

Chargement de module

Il peut être utile d'ajouter certains modules au démarrage. Si vous prévoyez faire du packet writing comme incd sous Windows. Ce principe permet d'utiliser un CD-RW ou DVD-RW comme un disque dur. Vous devez ajouter dans le fichier /etc/init.d/boot.local les lignes suivantes:

modprobe udf
modprobe pktcdvd

vendredi 16 septembre 2005

Structure d'un site


STRUCTURE

Un site web n'est pas si long à créer. Du temps doit quand même être pris pour bien bâtir la structure du site afin de faciliter la maintenance. Un site bien conçu dès le départ permettra d'ajouter de nouvelle section, changer l'apparence du site... plus aisément. Dès le départ, nous devons penser comment on va découper notre site web: un en-tête, un menu, un sondage, un pied de page, la zone principale... Ensuite, nous devons penser où que ses zones soient affichées et quelles dimensions elles prendront.

Chaque zone devrait être défini à l'aide de la balise <div>. La mise en page à l'aide de tableau est à proscrire. Tant qu'à faire un site web, autant respecter les standards. L'utilisation de div, permet d'alléger le code.
Notre exemple comporte 4 zones: un en-tête, un menu, une zone principale et un pied de page.

Entête

L'entête présenté ci-dessous est celui utilisé pour le site web actuel. Ce script est utilisé pour toutes les pages du site web. Deux variables sont passées au script afin de modifier le tag titre et description.

<?php
function entete($sec_nomsection,$tmp){
?>
  <!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN"
  "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd">
  <html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" lang="fr" xml:lang="fr">
    <head>
      <title><?php  echo $sec_nomsection; ?> - La boîte à prog </title>
      <link rel="stylesheet" type="text/css" href="/screen.css" />
      <meta http-equiv="Content-Language" content="fr" />
      <meta http-equiv="content-type" content="text/html; charset=iso-8859-1" />
      <meta name="description" content="Site web d'apprentisassge - Cours, tutoriels et lien en programmation ainsi que des critiques de livres: Delphi, Pascal, PHP, Génie logiciel"/>
      <meta name="Keywords" content="<?php  echo $tmp.","; ?> Borland rulez, Delphi, cours, La boite à prog, Tutoriels, Tutoriaux, Système d'exploitation, Tutoriel, Génie logiciel, Interbase, Firebird, Optimisation, Bash" />
    </head>
    <body>
      <div class="conteneur">
        <div id="header">
          <div class="left">
            <img src="/img/logo.gif" alt="logo du site web" />
          </div>
          <div class="right">
            <a href="index">Accueil</a> | <a href="contact">Contact</a> | <a href="contribution">Contribution</a> | <a href="forum">Forum</a><br/>
            <form method="post" action="resultat" id="recherche">
              <div>
              <input class="txtsub" type="text" id="motsclef" name="motsclef" />
              <input type="hidden" name="form" value="recherche" />
              <input class="butsub" type="submit" name="resultat" value="Rechercher" />
              </div>
            </form>
          </div>
          <div class="pied"></div>
        </div>
 <?php
}
?>

Pied de page

Tel que l'entête, le pied de page présenté ci-dessous est celui utilisé pour le site web actuel.
<?php
function piedpage(){
  ?>   
    <br/>
    <div id="footer">   
      <div class="left">
        Webmestre: <a href="mailto:collinm@laboîteaprog.com" title="Courriel du webmestre">Marc Collin</a>
      </div>
      <div class="center">
        <a href="http://validator.w3.org/check?uri=referer"><img src="http://www.w3.org/Icons/valid-xhtml10" alt="Valid XHTML 1.0!" height="31" width="88" /></a>
        <a href="http://jigsaw.w3.org/css-validator/"><img width="88" height="31" src="http://jigsaw.w3.org/css-validator/images/vcss" alt="Valid CSS!"/></a>
      </div>
    </div>   
  </div>
</body>
</html>
<?php
}
?>

Menu

Pour un menu, plusieurs options peuvent être envisagées, vertical, horizontal, utilisation de liste, javascript... Dans un site web, plusieurs sections peuvent exister, ces sections peuvent être mises dans une base de donnée. Lorsqu'une section sera ajoutée dans la base de donnée, le changement aura lieu directement sur le site web.
function topmenu()
{
  echo'<br/><br/><div class="framemenu"><div class="menu">';
  // Obtient les noms des section de la bd
  $requete = mysql_query("SELECT sec_nosection, sec_nomsection FROM section");
  if ( mysql_num_rows($requete) != 0 )
  {
    // li les sous-sections dispo dans la bd et les affiche - delphi/kylix, asm -->
    while ($ligne = mysql_fetch_assoc($requete))
    {
      $tmp=htmlentities(''.$ligne["sec_nomsection"].'');
      echo'<a href="news'.$ligne["sec_nosection"].'">'.$ligne["sec_nomsection"].'</a>';
    }
  }
  echo'</div></div><br/>';
}

Zone principal

La zone principale est la zone où la majorité de l'information est affichée. C'est la zone qui change le plus... les autres : en-tête, pied de page... changent moins fréquemment. Par exemple sur ce site, la page principale affiche les nouveautés du site. Ensuite si on se dirige dans une section, les nouveautés de la section sont affichées. Les tutoriels, description de livre... sont affiché dans cette section.

Nous avons vu comment structure un site web. Il est possible de diviser les zones de notre site web afin d'avoir différentes zones. Cette pratique est mieux qu'utiliser des frame. Cette approche à l'avantage de fonctionner dans tout navigateur web. L'exemple montré était celui de ce site web.

Cycle du développement du logiciel


CYCLE DU DÉVELOPPEMENT DU LOGICIEL

Le développement d'un programme se résume souvent pour beaucoup de personnes à une phase de codage. Cette étape représente pourtant qu'une petite partie du cycle de vie d'un logiciel. Un programme ne pourrait bien sûr pas exister sans son écriture. Il est tout à fait possible de réaliser un logiciel sans utiliser d'autres étapes, mais des problèmes peuvent rapidement survenir si nous devons y apporter des modifications, ajouter des fonctionnalités...

Dès les années 70, le développement de logiciels connaissait des problèmes. Il n'y avait pas de méthodologie et de norme ce qui donna bien souvent des systèmes de qualité douteuse.

Les systèmes d'aujourd'hui sont encore plus complexes qu'à cette époque, imaginer alors les problèmes pouvant être rencontrés de nos jours. Le génie logiciel tente à l'aide de processus, analyse, méthode et norme de corriger ce problème. Les dépassements de budget et de temps sont monnaie courante dans le développement d'application. Nous allons voir les principes de base du génie logiciel qui tente de corriger ces problèmes.

Le but du développement de logiciel est de produire un logiciel de qualité. De nombreux critères existent afin de définir la qualité d'un logiciel.

Exactitude

C'est l'obtention des résultats escomptés. Si un logiciel doit effectuer des calculs sur des matrices, on s'attend à ce qu'il le fasse. Obtenir tout autre résultat ne nous intéresse pas et ne répond pas à nos besoins.

Portabilité

C'est la facilité à porter un logiciel sur un autre système d'exploitation. Par exemple, on pourrait citer Mozilla et Apache qui ont cette qualité, car ils existent pour divers systèmes.

Extensibilité

C'est la facilité qu'un logiciel peut être adapté pour de nouveaux besoins. Un système mal conçu pourrait faire en sorte que tout le système doit être refait afin d'ajouter quelques fonctionnalités que les utilisateurs désirent. Un système ne serait alors pas extensible.

Réutilisabilité

C'est la capacité à utiliser certaine partie du logiciel pour créer d'autre logiciel. Une telle approche permet de diminuer les coûts et risques lors de la construction d'un système.

Vérifiabilité

C'est la facilité à créer des tests pour un logiciel.

Intégrité

C'est l'aptitude d'un logiciel à se protéger contre les accès interdits au niveau du code et des données

Robustesse

C'est la capacité du logiciel à bien répondre lorsque ses conditions d'utilisation sont anormales. Un logiciel pourrait être conçu pour qu'environ 100 utilisateurs puissent l'utiliser simultanément. Des tests avec 1000 utilisateurs pourraient être faits afin de savoir si le logiciel est encore capable de répondre convenablement aux usagers.
D'autres qualités peuvent exister pour un système. Un logiciel ne peut combler toutes ces qualités.

Cycle du développement du logiciel

Le développement de logiciel, peut se résumer en 7 étapes :
  • Déterminer les besoins
  • Conception préliminaires
  • Conception détaillée
  • Implémentation
  • Intégration
  • Test
  • Maintenance
Ces étapes peuvent bien sûr varier d'une entreprise à l'autre. Elles constituent néanmoins le squelette du cycle logiciel. Il est tout à fait possible de retrouver plus ou moins d'étapes dans une entreprise donnée. Il y a plusieurs variantes.

Déterminer les besoins

La communication est primordiale afin d'arriver au résultat escompté par le client. Le client doit bien être identifié. Le client n'est pas nécessairement un connaisseur en informatique, c'est pourquoi que la communication est bien importante. Les deux parties doivent bien s'attendre sur ce qui doit être réalisé.

Cette section doit spécifier les fonctions nécessaires pour répondre aux besoins du client. Les besoins existants doivent être traduits en besoin logiciel. Les connaissances informatiques qu'ont les utilisateurs. Les performances requises. Les contraintes de réalisation. Le nombre de fois que l'usager doit utiliser le système. Les caractéristiques clés, obligatoires.

Plusieurs moyens sont disponibles pour obtenir ces informations. Il est possible d'effectuer un entretien avec les clients, les utilisateurs. L'utilisation d'un questionnaire ainsi que l'observation du client dans ses tâches, peuvent aussi contribuer à répondre à ces questions.
Les besoins du client au niveau des interfaces, performances contraintes, qualités... doivent être traduit. Les deux parties doivent bien s'attendre afin que la suite puisse fonctionner.

Conception préliminaire

Cette section décrit de façon globale le produit. Les résultats de l'étape précédente sont utilisés afin de produire ce que le système doit faire. Cette section doit permettre de savoir si le projet est faisable au niveau informatique, l'estimation de travail à faire. On doit pouvoir savoir comment réaliser le logiciel à la fin de cette section. La solution doit être décomposée en une architecture modulaire. Tous les besoins doivent être définis et décomposé en fonction.C'est l'étape du «quoi».

Conception détaillée

La description du logiciel est faite. Maintenant, on doit spécifier davantage les détails du système afin d'arriver à une description très proche du programme. C'est l'étape du «comment». Les modules de la section précédente doivent être décrits minutieusement. Les fonctions doivent être décomposées en élément plus petit. Les données et algorithme doivent être décrits pour chaque élément. Les données d'entrée et de sortie doivent être précisées. Un plan de test doit être fait pour chaque module. Une bonne estimation du temps et du nombre de personnes nécessaires peut-être fait à la suite de cette section.

Implémentation

Les modules de la section précédente doivent être codés, réalisés dans un langage de programmation. C'est souvent cette étape que les gens s'attardent le plus. Les autres étant souvent très négligés, pour ne pas dire oublié. Des tests des modules séparés sont effectués. (test unitaire).

Intégration

Cette étape vérifie si que l'architecture spécifiée dans la conception préliminaire est bien respectée. On rassemble les modules entre eux et on fait des tests Progressivement en vérifiant les résultats obtenus à ceux attendus. Un travail de modification doit être fait si les résultats ne concordent pas avec ceux escomptés.

Test

Cette étape permet de savoir si on a bien écrit le système que le client désirait, de savoir si on a répondu à ces besoins. Des tests de validation doivent être faits afin de vérifier si le logiciel est conforme aux spécifications déjà établies du logiciel. Le système doit être testé par d'autres personnes que ceux qui l'ont conçu et sur d'autres machines. Le système est installé chez le client. La formation est donnée. Cette formation peut être faite à l'aide de documentation,vidéo ou cours.

Maintenance

Des anomalies peuvent être trouvées et une ou des personnes sont en charge de modifier les modules, documentations... afin de résoudre ces problèmes. Des nouvelles fonctionnalités peuvent être ajoutées. Des tests peuvent être refaits afin de s'assurer que les corrections n'apportent pas d'autre problème sur le système.
Chaque étape à un temps approximatif. Très souvent la majorité du temps est passé à l'implémentation. Même si aucun problème n'était trouvé, rien ne garantit, que le système est bien, celui que le client désirait.
  • Déterminer les besoins environ 15%
  • Conception préliminaire environ 10%
  • Conception détaillée environ 15%
  • Implémentation environ 20%
  • Intégration environ 10%
  • Test environ 30%
Les temps présentés ici peuvent varier, mais ils devraient être près de ces valeurs. Si l'implémentation dure 80% de la durée du projet, il y a un problème. Les autres étapes vont en subir les conséquences et le projet risque d'avoir quelques difficultés.

Selon des études (Standish Group par exemple), seulement 30 % des projets informatiques des entreprises connaissent la réussite. C'est très peu. Environ 15 % d'entre eux sont purement et simplement des échecs et 50 % ne répondent pas aux contraintes qui leur avaient été imposées, d'où la nécessité de bien s'attendre avec le client sur ce qui doit être fait.

Le cycle présenté ici ne garantit pas que le projet soit une réussite, mais il diminue les risques d'avoir un échec.

Une étape ne doit pas être nécessairement être terminé pour en entamer une autre. Le modèle présenté ici est général. Nous allons voir plus en détail des modèles de développement qui existe.

mercredi 7 septembre 2005

Compiler le kernel


COMPILER LE KERNEL

Nous allons voir comment compiler un kernel Linux. Dans ce tutoriel, nous utiliserons suse 10. Nous compilerons le kernel 2.6.13-15.7. Les commandes montres dans cet article fonctionnent néanmoins avec n''importe quel kernel 2.6.

Installez les sources du kernel
rpm -i kernel-source-2.6.13-15.7.i586.rpm

déplacez-vous dans le répertoire du kernel (/usr/src/linux) pour effectuer les prochaines opérations.

Modifiez la ligne contenant EXTRAVERSION dans le fichier Makefile. N'importe quelle valeur peut être mise, mais le premier caractère doit être un trait d'union.

Si vous ne voulez pas utiliser le fichier de config de ce kernel faite
make mrproper

Cette commande permet de choisir les options du kernel
make xconfig

Pour débuter, il peut être intéressant de rien changer afin de s''assurer que ça fonctionne. Par la suite, vous pouvez enlevez des fonctionnalités que vous n''utilisez pas.

Ouvrez le fichier: .config et modifiez la ligne concernant: CONFIG_LOCALVERSION, changez sa valeur. La valeur mise pour cet exemple est: -default_collinm_1. Ce changement permettra de ne pas écraser les modules. Ainsi, ce noyau et ses modules seront totalement indépendants du noyau que vous avez.

Cette commande compile le kernel
make bzImage

Cette commande compile les modules
make modules

Cette commande installe les modules
make modules_install

La commande ci-dessous copie le bzimage, System-map et modifie grub pour vous
make install

Ensuite, vous devez modifier votre fichier grub ou lilo. Ici nous allons modifier le menu de grub
Avant les modifications menu.lst ressemblait à
# Modified by YaST2. Last modification on Tue Jan 17 02:34:27 EST 2006

color white/blue black/light-gray
default 0
timeout 8
gfxmenu (hd0,4)/message

###Don't change this comment - YaST2 identifier: Original name: linux###
title SUSE LINUX 10.0
    root (hd0,4)
    kernel /vmlinuz root=/dev/sda6 vga=0x317 selinux=0    resume=/dev/sda9  splash=silent showopts
    initrd /initrd

###Don't change this comment - YaST2 identifier: Original name: failsafe###
title Failsafe -- SUSE LINUX 10.0
    root (hd0,4)
    kernel /vmlinuz root=/dev/sda6 vga=normal showopts ide=nodma apm=off acpi=off noresume selinux=0 nosmp noapic maxcpus=0 edd=off 3
    initrd /initrd

Le fichier après les modifications fait par make install ressemble à
# Modified by YaST2. Last modification on mer fév  8 22:53:52 EST 2006
color white/blue black/light-gray
default 1
timeout 8
gfxmenu (hd0,4)/message
title Linux-2.6.13-test1-15.7-default_collinm_1
 root (hd0,4)
 kernel /vmlinuz-2.6.13-test1-15.7-default_collinm_1 root=/dev/sda6 vga=0x317 selinux=0    resume=/dev/sda9  splash=silent showopts
 initrd /initrd-2.6.13-test1-15.7-default_collinm_1

###Don''t change this comment - YaST2 identifier: Original name: linux###
title SUSE LINUX 10.0
 root (hd0,4)
 kernel /vmlinuz root=/dev/sda6 vga=0x317 selinux=0    resume=/dev/sda9  splash=silent showopts
 initrd /initrd-2.6.13-15.7-default
###Don''t change this comment - YaST2 identifier: Original name: failsafe###
title Failsafe -- SUSE LINUX 10.0
 root (hd0,4)
 kernel /vmlinuz root=/dev/sda6 vga=normal showopts ide=nodma apm=off acpi=off noresume selinux=0 nosmp noapic maxcpus=0 edd=off 3
 initrd /initrd-2.6.13-15.7-default

Si vous regarder dans votre répertoire /boot, il est fort probable que vmlinuz pointe sur la nouvelle valeur ici: vmlinuz-2.6.13-test1-15.7-default_collinm_1. Il faut donc modifier cela.
# Modified by YaST2. Last modification on mer fév  8 22:53:52 EST 2006
color white/blue black/light-gray
default 1
timeout 8
gfxmenu (hd0,4)/message
title Linux-2.6.13-test1-15.7-default_collinm_1
 root (hd0,4)
 kernel /vmlinuz-2.6.13-test1-15.7-default_collinm_1 root=/dev/sda6 vga=0x317 selinux=0    resume=/dev/sda9  splash=silent showopts
 initrd /initrd-2.6.13-test1-15.7-default_collinm_1

###Don''t change this comment - YaST2 identifier: Original name: linux###
title SUSE LINUX 10.0
 root (hd0,4)
 kernel /vmlinuz-2.6.13-15.7-default root=/dev/sda6 vga=0x317 selinux=0    resume=/dev/sda9  splash=silent showopts
 initrd /initrd-2.6.13-15.7-default

###Don''t change this comment - YaST2 identifier: Original name: failsafe###
title Failsafe -- SUSE LINUX 10.0
 root (hd0,4)
 kernel /vmlinuz-2.6.13-15.7-default root=/dev/sda6 vga=normal showopts ide=nodma apm=off acpi=off noresume selinux=0 nosmp noapic maxcpus=0 edd=off 3
 initrd /initrd-2.6.13-15.7-default

Il est maintenant possible de démarrer sur un et l''autre des noyaux. Les modules sont indépendants.

Si vous utilisez les pilotes Nvidia, une fois qu'ils sont installés vous pouvez démarré sur vos autres noyaux. Lancez NVIDIA-Linux-x86-1.0-xxxx-pkg1.run avec l'option -K. Vous allez ainsi avoir les pilotes pour le noyau en cours. Cette commande doit être faite pour chacun de vos noyaux.

dimanche 28 août 2005

3D DESKTOP


3D DESKTOP

3D DESKTOP est un programme OpenGL qui sert à changer de bureau virtuel. Quelques effets sont disponibles. Plus de plus amples renseignements consultés leur site web.
Installez le paquet: 3d Desktop dans votre distribution préférée. Nous allons maintenant modifier le fichier: 3ddesktop.conf. Sous SuSE ce fichier ce trouve dans: /etc/ . Si vous ne désirez pas que tous les usagers puisent l'utiliser, créer un fichier 3ddesktop.conf dans le répertoire : .3ddesktop. Écrivez le manager que vous utilisez ainsi que le mode que vous désirez utilisé. Les modes disponibles sont: carousel, cylinder, linear, viewmaster,priceisright, flip, et random. Des effets de zoom, couleur... sont disponibles.
wm           kde3
mode         random

Pour connaitre toutes les options:
3ddesk --help
Inscrivez: 3ddeskd dans un script telle que .xinitrc, .bashrc. Ainsi à chaque démarrage de votre serveur X, le serveur de 3d desk démarrera. J'ai mis le code ci-dessous dans un script nommé 3d.sh que j'ai mis dans .kde/Autostart/
if [ ! -f ~/.3ddesktop/pid ]; then
  echo Starting 3D-Desktop Server...
  3ddeskd --acquire=1000 --kde3
fi

Maintenant que le serveur de 3ddesk est exécuté au démarrage, il manque qu'à assigner des touches pour que 3ddesk fonctionne. Sous Kde, il faut démarrer le centre de configuration de kde,cliquer sur l'onglet: Régionalisation et accessibilité et ensuite sur KHotKeys. Nous allons maintenant devoir créer une action pour 3ddesk.
  • Créez une nouvelle action (bouton Nouvelle action), donnez-lui un nom
  • Créez un nouveau déclencheur (bouton Nouveau -> Déclencheur par raccourci), il faut choisir des touches pour changer de bureau virtuel.
  • Dans l'onglet action, cliquez sur Nouveau -> Commande / URL. Indiquez où se trouve: 3ddesk. (/usr/bin/3ddesk sous SuSE)
Maintenant lorsque vous allez appuyez sur les touches que vous avez assigné à 3ddesk, vous allez obtenir une image similaire à:





Le numéro en vert indique le bureau sélectionné.
Maintenant il reste plus qu'à épater les copains avec ces jolis effets graphiques.

dimanche 14 août 2005

Kde 3.4 vs Windows XP

Il existe de nombreux environnements graphiques sous Linux. Kde est le plus répandu actuellement, il détient près de 65% du marché. La majorité des distributions Linux ont adopté ce bureau. Sa simplicité, sa communauté très active, les nombreux langages supportés ainsi que la panoplie d'applications très bien intégrées ont contribués à son succès Nous allons comparer ce bureau à celui disponible sous Windows. La version de kde utilisée dans cet article est la 3.4 et celle de Windows est XP. De plus, nous mentionnerons seulement les fonctionnalités incluses du système par défaut. Par exemple, les bureaux virtuels ne sont pas inclus dans XP. Par contre via un programme tiers, il est possible d'en avoir. Les images concernant Linux seront toujours au dessus ou à gauche de celles de Windows

Bureau

Poste de travail

cette icône permet d'avoir accès au lecteur disponible sur l'ordinateur (disque dur, cd-rom, DVD...)




Les icônes à gauche sur l'image de Kde permettent d'avoir accès à certaines fonctionnalités tout comme celles disponibles sous Windows. De haut en bas: Amarok, il affiche notre collection musicale. Nos signets "bookmark, l'historique de notre navigation internet, notre dossier personnel, le voisinage réseau, l'arborescence du disque dur et finalement les services de kde (les applications disponibles, panneau de configuration...

Tableau de bord (barre des tâches)

Le tableau de bord (kde) et la barre des tâches (win) sont synonymes. Il faut tout de même noter que sous Linux, le tableau de bord inclut : la barre des tâches, la zone de notification, l'horloge, le bouton du menu principal... alors que sous Windows c'est la barre des tâches qui possède ces éléments-là. Globalement, seul le nom est changé, car comme vous allez le remarquer il existe de nombreuses ressemblances à ce niveau entre chaque environnement graphique.




Dans la partie de gauche, il y a le menu principal, ensuite on retrouve la barre de lancement rapide, suivie des fenêtres des applications en cours d'exécution. La zone de notification (tray) est située vers la droite et finalement l'heure.

La barre d'icônes

Cette barre permet d'ajouter des applications, habituellement on y ajoute les applications qu'on utilise le plus souvent. Normalement, cette zone est située à droite du bouton du menu.

La zone de notification

Cette zone permet de configurer certains items ou d'accéder à des programmes. Sous Linux, il est possible d'y lire la température de son CPU, de lire des flux RSS...

Menu

 



Le bouton du menu est situé à gauche dans le bas de l'écran. Il permet d'avoir accès aux applications installées sur la machine. Un menu contextuel apparaît si vous faites un clic droit de la souris sur ce menu (comme sous Windows). Le menu de Kde est organisé en catégories. En allant dans le menu Internet, vous avez accès à un navigateur web, messagerie électronique, messagerie instantanée, un lecteur de newsgroup... La recherche de fichier ainsi qu'un exécuteur de commande sont inclus par défaut dans le menu.

Menu contextuel




Le menu contextuel (clic droit sur le bureau) permet d'accéder aux fonctionnalités liées au bureau. Il permet d'y accéder sans passer par le panneau de configuration. Ce menu vous permettra d'aligner vos icônes, de rafraichir votre bureau. D'autres tâches plus courantes ont aussi été intégrées à ce menu: créer un fichier, répertoire, exécuter une commande... La commande configurer le bureau est similaire à celle qu'on retrouve sous Windows (fond d'écran, économiseur d'écran...).

Boîte de dialogue





Vous pouvez noter dans la boîte de dialogue, que vous pouvez sélectionner l'encodage pour l'ouverture d'un fichier. Kde supporte un plus grand nombre d'encodages que son confrère.

Bureau virtuel






Les bureaux virtuels permettent d'étaler le nombre de fenêtres sur chaque bureau. Les chiffres 1 et 2 sur l'image présentée dans la section tableau de bord permettent d'accéder à des bureaux virtuels. Au lieu d'avoir 6 fenêtres ouvertes sur un bureau, on pourrait avoir 2 bureaux virtuels avec 3 fenêtres chacun. Pour basculer d'un bureau à l'autre, il suffit d'appuyer sur ctrl-fx. fx étant F1, F2...

Centre de configuration






Un tel centre permet de configurer les éléments de l'environnement graphique. Sous Kde, l'interface a peu changé contrairement à Windows. En sélectionnant un item, on se retrouve dans la section qui lui est associée ensuite en cliquant de nouveau sur un item, le panneau de droite lui est assigné et on peut alors changer les propriétés qu'on désire. L'approche est similaire sous Windows, mais nécessite d'ouvrir plusieurs fenêtres au risque de se perdre. Il est par contre possible de revenir à l'ancienne présentation.

Configurer le bureau




Cet endroit permet de sélectionner un fond d'écran, un économiseur d'écran, de configurer la fréquence du moniteur...

Explorateur de fichier

Les outils sont similaires. Il est possible d'utiliser la souris pour faire du glisser/déposer ou d'utiliser le clavier.



Recherche de fichier









Si l'outil locate a été installé, il sera possible d'utiliser l'index de fichier. La recherche sera ainsi très rapide sous Kde. Une étape est ajoutée sous Windows afin de pouvoir effectuer une recherche. Autant sous Windows que sous Kde, plusieurs critères peuvent être donnés pour effectuer une recherche. Prenez note qu'il y a un logiciel nommé Kat, il est similaire à Spotlight et à la barre de recherche Google. Cet outil s'appelle Kat et extrait le texte, métadonnée... des fichiers. Le moteur de recherche de SQLite est employé. Microsoft incorporera un tel outil dans une mise à jour de son prochain système.

Gérer les tâches

Lorsqu'un programme cause problème, il est possible d'arrêter son exécution.













Similarité des programmes

Par défaut, Windows n'inclut que peu de logiciels tout le contraire de Kde. Quelques images de






Alors que logiciel de messagerie instantanée sous Windows Xp ne gère que MSN messenger, celui qu'on retrouve sous Kde gère: aim,icq, irc, jabber, MSN messenger, Yahoo messenger... le nombre d'application est ainsi réduit.




Les deux navigateurs web permettent d'aller sur le Web. Par contre konqueror a quelques avantages tel qu'un moteur de recherche intégré ainsi que le support d'onglet. Cette dernière fonctionnalité permet d'ouvrir plusieurs pages Web dans une seule fenêtre. Certains logiciels sous Windows permettent de combler les lacunes de ms explorer en y ajoutant une couche au dessus. Il est aussi possible d'utiliser Firefox afin d'utiliser ces fonctionnalités.






Prenez note qu'il est possible d'utiliser Kontact dans Kde. Ce derniers permet d'avoir un calendrier, un lecteur de newgroups, rss, liste des tâches... ainsi que kmail.





Personnalisation de l'interface

Si vous êtes très habitué aux raccourcis clavier de Windows, Mac, Unix..., sachez que kde peut employer les raccourcis que vous êtes habitué d'utiliser. Il est même possible de définir des actions selon des gestes de souris: par exemple, un mouvement de la droite vers la gauche dans un navigateur web pourrait signifier d'aller à la page précédente.

Sous Kde, il est possible de personnaliser l'interface graphique à plusieurs niveaux. Sous Windows c'est très limité si on n’utilise pas un outil externe tel que WindowBlinds ou WinCustomize.

Thème





On peut déjà remarquer que Kde gère plus de fonctionnalités que Windows. Kde permet de changer les icônes du système et même le style des composants graphique : barre de défilement, bouton radio.

Couleur



Fond d'écran





Puisqu'il est possible d'avoir plus d'un bureau sous Kde, nous pouvons aussi avoir un fond d'écran différent pour chacun d'eux. Kde. Kde va encore plus loin, il permet d'obtenir des fonds d'écran directement à partir du site web: kde-look. Il suffit de cliquer sur: Autres fonds d'écran.






Plusieurs fonds d'écran sont disponibles, un aperçu ainsi qu'une description de l'image sont fournis.

Écran de veille





Kde offre encore une fois plus que son confrère.

Décoration des fenêtres





Cette fonctionnalité permet de choisir le type de décoration de fenêtre que vous désirez. Vous aimez le carré et le X des fenêtres de Windows? Aucun problème vous pouvez choisir cette décoration.

Écran de démarrage



Quelques écrans de démarrage sont disponibles

Icône





Cette section permet de changer toutes les icônes. Il est possible d'avoir les icônes de Mac OS X, Windows Xp... Il est aussi possible d'assigner un icône pour une application donnée telle qu'il est possible de le faire sous Windows.

Style





Cette section permet de choisir un style pour les composants visuels. Si vous avez apprécié le style CDE de solaris, win9x... vous pouvez toujours y revenir.
Nous avons pu voir les mécanismes du bureau kde 3.4. Ce bureau a plusieurs ressemblances avec celui de Windows, mais va encore plus loin au niveau de sa configuration. Un utilisateur

Windows ne devrait pas avoir trop de difficultés à s'adapter à un tel bureau sous Linux. Les principes d'utilisations sont similaires. L'affichage est souvent très ressemblant. Ceux désirant configurer leurs Kde peuvent visiter: kde-apps. Ce site permet d'avoir accès à des applications développées pour Kde, elles sont catégorisées. kde-look permet de configurer l'aspect visuel de kde: bouton, fond d'écran, pointeur de souris... kde-files permet d'avoir des fichiers de configuration, modèle de fichiers... pour différentes applications Kde.